Sommet de l’Union Africaine
La Conférence des Chefs d’Etats à mettre fin à la souffrance du peuple palestinien
Fin ce 18 février 2024 à Addis -Abeba la capitale Ethiopienne du 37 é Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA .Les travaux organisés du 14 au 18 février 2024 se sont achevés par la publication du draft de la décision du rapport d’évaluation des dix premières années d’implémentation de l’Agenda 2063,l’adoption et le lancement du plan de la deuxième décennie d’implémentation de cet agenda par le président Alassane Ouattara de la Cote d’Ivoire. ..
Parmi les décisions prises figure la tenue prochaine d’un Sommet extraordinaire des chefs d’Etat en côte d’ivoire pour s’assurer de l’engagement profond des leaders africains, de la poursuite de la sensibilisation et de la visibilité de l’Agenda 2063.D’autres drafts de décision publiés ont trait au rapport sur les activités du Conseil de Paix et de Sécurité, de la décision du rapport de l’orientation des chefs d’Etat et de Gouvernement du AUDA-NEPAD ,de la décision de nomination du Secrétaire général de la ZLECAF, et celui de la préparation des élections des membres de la Commission de l’UA.
Les interventions des différents dirigeants se sont articulées notamment autour des préoccupations sécuritaires : la guerre russo-ukrainienne, du terrorisme, des changements non constitutionnels de gouvernement .Selon le président sortant Azali Assoumani, la Communauté internationale ne peut pas fermer les yeux sur de telles atrocités. Aussi va-t-il appeler la Conférence, à contribuer à mettre fin aux souffrances du peuple palestinien, et à continuer de soutenir les efforts visant à mettre en place deux Etats (israélien et palestinien). Le président de l’Assemblée des chefs d’Etats et de Gouvernement de l’UA a déploré le fait que des milliers de jeunes africains n’aient pas accès à l’éducation de base. « L’Education, pivot de tout développement durable, constitue un puissant levier, pour la sécurité et la stabilité, ainsi qu’elle produit les moyens d’acquisition et de développement des compétences, favorisant l’ouverture des perspectives professionnelles adéquates, et contribuant, par-delà, à réduire le chômage ,la pauvreté et la vulnérabilité » ,a précisé Mohammed Ould cheikh el Ghazouani, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA ,président mauritanien. C’était le 17 février 2024 lors de l’ouverture du sommet.
Solidarité
Au moment où de millions de jeunes Africains, dépourvus des compétences de base, aux prises du phénomène de chômage, dans leurs propres pays, qui ne perçoivent comme alternative de survie que la voie de la migration clandestine, les décideurs africains ont décidé de débattre autour du thème du Sommet de l’UA relatif à l’éducation. Car, le continent affiche, comparée aux autres continents, d’importants écarts les plus importants dans le processus d’atteinte du quatrième ODD en raison des lacunes des systèmes éducatifs africains. Sur un autre plan, l’environnement est marqué par des crises multiples en dépit des progrès encourageants réalisés dans plusieurs domaines tels que les avancées dans le processus de la Zone de Libre -Echange Continentale Africaine(ZLECAF) avec la réussite de la première phase et l’entrée en vigueur des protocoles relatifs au commerce des marchandises, des services, et au règlement des différends.
A en croire le numéro un Mauritanien, l’escalade des changements anticonstitutionnels constitue une violation sans précédent de la démocratie et une menace sérieuse pour la stabilité des institutions sur le continent. C’est pourquoi nous devrons davantage recourir à nos propres mécanismes de règlement des conflits et toujours privilégier la consultation pour surmonter nos difficultés et proposer des solutions appropriées aux conflits, en évitant les interventions étrangères .La nécessité de réformer l’ONU demeure pressante. À propos du développement, il a relevé que plus de 600 millions d’Africains n’ont pas toujours accès à l’électricité au XXI e siècle, l’Afrique abrite 50 % de l’extrême pauvreté mondiale. Pour y remédier, il propose que « Nous devrons travailler ensemble pour assurer une sécurité continentale collective,…nous devrons élaborer une stratégie continentale globale, nous devrons recourir à nos propres mécanismes de règlement des conflits, nous avons besoin d’améliorer la gouvernance ».
Addis-Abeba
Joseph Kapo