
Fête nationale de la Jeunesse
Échanges entre les membres du Gouvernement et les jeunes
Après la récente communication gouvernementale ayant pour cadre l’auditorium du ministère de la Communication relative au réajustement des produits pétroliers au Cameroun, 19 ministres étaient face aux jeunes à l’amphi 300 du MINEPAT à Yaoundé dans l’après-midi du 11 février 2024.
Autour du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, l’on a noté la présence de nombreux chefs de départements ministériels dont les ministres d’Etat Jacques Fame Ndongo de l’Enseignement supérieur, Bello Bouba Maigari MINTOUL,Grégoire Owona MINTSS,le MINEFOP Issa Tchiroma Bakary ,du MINCOMMERCE Luc Magloire Mbarga Atangana etc. Avec les jeunes, ils ont échangé autour du thème : « Jeunesse, Import-substitution et patriotisme économique pour le progrès du Cameroun ». En présence des jeunes du Centre multifonctionnel des jeunes (CMPJ), des sénateurs et députés 2024 des 10 régions à l’occasion de la 58 ème édition de la fête de la jeunesse.
Les échanges qui se sont déroulés après la parade au Boulevard du 20 mai et dans les régions, étaient un moment privilégié pour les jeunes. Fadimatou Iayawa Ousmanou la présidente nationale du Conseil national de la jeunesse a exprimé sa reconnaissance au président de la République pour la création d’une telle plate-forme de dialogue entre les jeunes et le Gouvernement, qui est devenue un carrefour d’échanges entre la jeunesse camerounaise et africaine.
Pour le MINCOM porte-parole du Gouvernement, « Cette rencontre citoyenne et républicaine entre les ministres et la jeunesse, constitue un objectif de mobilisation de tous, de faire du « Made in Cameroon » une priorité. L’enjeu est de permettre aux jeunes de mieux s’informer sur cette politique. J’appelle à la mobilisation de tous ».En guise de réactions, plusieurs ministres ont présenté leurs secteurs d’activités. A l’instar du secteur touristique et ses multiples opportunités reconnu comme premier employeur dans le monde vu son caractère transversal : hôtellerie, agences des voyage etc qui a été présenté par le MINTOUL.
Le MINSUP a indiqué que « L’enseignement supérieur n’est plus l’université des grands Pères, l’accent est désormais mis sur l’employabilité. Spinoza, Einstein ne servent plus à rien à votre grand -mère. Les universités sont appelées à devenir des universités entrepreneuriales ». C’est pour accompagner cette idée que le chef de l’Etat a instruit de financer la formation initiale et continue des travailleurs. Elle vise à renforcer les capacités des acteurs de l’Économie sociale et du secteur informel où se concentrent de nombreux jeunes. Il a également prescrit la réduction des frais de scolarité dans les Centres de Formation Professionnelle d’Excellence. Ils sont passés de 500 mille à 50 mille CFA, dans l’optique de permettre au plus grand nombre de jeunes d’accéder à une formation de qualité.
Opportunités
Au sujet de l’accès à la terre également évoqué, chacun peut avoir accès à des conditions spécifiques, car, la loi ne fait pas de discrimination. Près de 35 % de terres l’an dernier ont été mises au profit des femmes a fait savoir le MINCAF Henri Eyebe Ayissi. Les jeunes ont été invités à saisir les opportunités qu’offre le Plan Triennal Intégré d’Import-Substitution 2024-2026 pour s’engager dans les activités de production. Le ministère du Commerce apôtre du « Made in Cameroon » en a fait l’une de ses priorités après l’appel du président Paul Biya en janvier 2011 au Comice agropastoral d’Ebolowa, repris en 2018 par les chefs d’États de l’Union africaine avec l’accord de Kigali au Rwanda visant à produire pour l’Afrique, et de consommer ce que nous produisons.
« Votre génération ne connaitra pas de chômage à condition de saisir les opportunités de la ZLECAF, c’est l’occasion d’accéder à tous les marchés sans entraves. Beaucoup a été fait pour l’accès au « Made in Cameroon ». Désormais, les supermarchés sont créés. Il faut vous regrouper en associations. Les outils de financement existent. Des appuis à la formation à la culture du cacao et du café sont là à travers New Generation », a rassuré le Mincommerce.
A l’issue des échanges, les différentes parties toutes sont unanimes que la formation professionnelle est désormais la clé contre le chômage. Mais à condition de s’approprier les prescriptions présidentielles de ce 10 février: le goût de l’effort, l’intégrité, le patriotisme, la tolérance, le civisme, le respect des lois et du bien public…..Il condamne la dépravation des mœurs, les comportements inciviques, l’alcoolisme, et d’autres maux.
JK