![Journée de durabilité du café africain](https://www.continental-infos.com/wp-content/uploads/2024/02/ephreim-1-300x170.jpg)
Café africain
Les pays producteurs invités à se doter des stratégies à valeur ajoutée
Ephreim Tchakounte membre du Gex l’a suggéré ce 8 février à Addis –Abeba à l’occasion de la journée de durabilité conjointement organisée par African Fine Coffees Association et de Rainforest Alliance.
Les travaux se sont déroulés autour du thème : « Brewing a Greener Future ». En marge de l’Assemblée générale annuelle de l’Organisation interafricaine de café (OIAC) et du Symposium sur le Café africain qui se déroulent du 7 au 10 février prochain. En présence des représentants du Rainforest Alliance,du African Fine Coffees Association de l’Organisation interafricaine de Café (OIAC),de la Zone de Libre Echange continentale africaine (ZLECAF,de l’Office National de Café et de Thé Ethiopien, du GEX,et de nombreux pays producteurs africains :(Kenya ,Ethiopie, Ouganda, du Cameroun …)
Cinq sessions ont meublé les travaux autour de la durabilité ,de l’adaptation aux changements climatiques, de l’agriculture de seconde génération, des mesures entreprises pour être en conformité avec la règlementation de l’Union européenne sur la déforestation importée, les défis et opportunités, les bonnes pratiques …L’on y a noté la participation remarquable du Cameroun dont la délégation est conduite par le directeur général adjoint de l’Office National du Cacao et du Café (ONCC ) Abdoulaye Nana qu’accompagne Amina Abdoul représentante du Mincommerce,aux cotés de la délégation du MINADER. Les pouvoirs publics sont accompagnés par les opérateurs économiques dont Ephreim Tchakounte membre du Groupement des exportateurs de Cacao et de Café (GEX),Bertrand Gako point focal d’AFCA au Cameroun,de Franck Olivier Tchakounte et Gandji Mossi de PARF Café -MINADER…
Valeur ajoutée
En guise d’évaluation, le membre du GEX reconnait que, « La mobilisation a été forte, marquée par la fraternité entre les pays. Avec la participation et la collaboration de toutes les Organisations internationales (OIC, IACO, AFCA, ACRAM), qui ont toutes décidées de fédérer et travailler dans la totale synergie. AFCA et ACRAM main dans la main. Nous devons construire un écosystème de variétés africaines, cartographier les variétés de l’agriculture ». Les producteurs africains comprennent progressivement l’urgence de s’approprier les concepts innovation, éducation, formation, autonomisation, transformation industrielle et enfin la valorisation du café.
Ce qui passe par l’obligation de travailler dans des cadres de collaboration transparente, élaborer des pactes avec des objectifs sur les 10 prochaines années. Mais de façon concrète, pour y parvenir, Ephreim Tchakounte fait des propositions : « Nous devons nous doter de stratégies à valeur ajoutée. Une forte implication du secteur privée s’avère inévitable afin de faire du café une commodité privilégiée avec l’avènement de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF).
J.K