
Vente-groupée de Cacao à Ngat-Bane
« S’il est possible d’avoir une Unité de séchage car ,en saison de pluies, on a d’énormes difficultés de séchage de cacao, de produire un cacao de qualité » .S.M Jean Marie Bitomo Abessolo chef du service du Matériel et du Budget au Mincommerce, président du Gic « Entre-Nous Plus », président de la sous -section RDPC et chef de village Ngat-Bane Bethlehem par Mbalmayo dans le département du Nyong et So’o , vous avez supervisé la vente -groupée de cacao le 5 févier 2025.
Quelle évaluation en faites-vous ?
La première évaluation c’est au niveau du tonnage qui a baissé. On était à moins de 10 tonnes et à contrario, c’est le prix qui a augmenté. On a obtenu un prix spécial de 4800 F le kg et c’était la fête.
Quelle aura été votre stratégie ?
La stratégie c’était de solliciter plusieurs opérateurs .Telcar l’opérateur habituel a proposé 4500, l’opérateur habituel était obligé de faire des efforts pour étouffer toute concurrence. C’est le jeu de la concurrence qui nous a permis d’atteindre ce niveau. Les populations folles de joie ne cessent de remercier le Ministre du Commerce et le Président de la République Paul Biya pour cette flambée des prix.
Que conseilleriez- vous aux producteurs ?
Ils le savent déjà, ils deviennent de plus en plus fidèles. Le coxage est entrain de finir .Tout le monde connait déjà le rendez-vous. Mais le problème c’est au niveau de la gestion de cette manne .Les producteurs continuent à être sensibilisés afin qu’ils aient des comptes dans des microfinances, pour épargner lorsqu’il y a des marées hautes et préparer la période morte.
L’an dernier vous annonciez la certification ou en êtes-vous ?
Oui, toutes nos parcelles ont été mappées. Maintenant, on attend que notre accompagnateur continue avec les formations.
Le marché de mercredi dernier, nous étions à moins de 5 t ,4tonnes. 6 à 4800 f le kg avec l’opérateur habituel Mme Tchouala représentant de Telcar Cocoa.je ne cesserais de tendre la main aux pouvoirs publics. S’il est possible d’avoir une Unité de séchage car, en saison de pluies, on a d’énormes difficultés de séchage de cacao, de produire un cacao de qualité .S’il y avait la possibilité d’obtenir un four pour sécher le cacao ce serait très avantageux pour toute la zone. Il nous faut ce genre d’infrastructure et ça va augmenter le tonnage de notre marché.
On vous a vu récemment distribuer les produits phytosanitaires, comment les emmener à maitriser l’usage de ces produits ?
Avant la distribution, on a commencé par les former sur l’utilisation de ces produits, la distribution arrivait au bout de la chaine .Le Gic est là. Il y a des cadres qui sont formés et spécialisés en matière de traitements. Nous avons des atomiseurs. Si un planteur a des soucis, il peut se rapprocher du bureau du Gic pour bénéficier des conseils ou de l’accompagnement.
Quel est votre prochain plan d’action pour 2025?
Pour la nouvelle année, on va maintenir les retenus pour les fongicides, mais les planteurs sollicitent qu’on ajoute une ristourne qu’on prenne 100 F ou 200 F ou 300 F par kg pour redistribuer en janvier au moment où on distribue les fongicides.
Qu’en est-il de vos balances ?
On n’a pas ce genre de problème .Le contrat que nous avons avec nos acheteurs, c‘est d’utiliser notre balance. Le Gic a une balance certifiée par la Délégation régionale du commerce si vous n’avez pas de balance certifiée, même si vous avez une certifiée, on vous présente notre Certificat, et on vous impose notre balance .Tous les acheteurs utilisent notre balance peut- être il faudrait qu’on utilise souvent l’hydromètre pour tester le taux d’humidité du cacao. Pour la balance on n’a pas de problème.
Itw réalisée par Joseph Kapo