



Appui institutionnel à la presse à capitaux privés
La 7ème session de la commission nationale d’examen des demandes d’appui institutionnel à la presse à capitaux privés pour l’exercice 2025 s’est tenue le 30 octobre dernier en présence du secrétaire général du ministère de la communication représentant le ministre empêché.
Autour du SG, les membres de cette commission ont échangé sur le montant de l’enveloppe de 140 millions pour les 54 dossiers reçus dont 5 presses en ligne et 49 en presses écrites. Dans son propos d’ouverture, le responsable des médias privé a fait part des préoccupations de la hiérarchie qui est de travailler dans la sérénité et la rigueur tout en faisant preuve d’objectivité et d’impartialité. Il a invité les médias à continuer à contribuer au plaidoyer pour mettre en lumière les performances politiques, économiques, sociales et culturelles de notre pays afin d’accroître son attractivité sur la scène internationale. Bien avant la prise de parole de kisito Ngankak, le secrétaire général du Mincom Félix Zogo a pris la peine de souhaiter la bienvenue aux membres de la commission et la collaboration de tous pour de fructueux travaux.
Janvier Njikam, DP frontière d’Afrique.com et représentant des médias en ligne,« le nombre insignifiant des médias démontre à suffisance le désintéressement que la corporation vis à vis de cette aide car au fil des années, on constate que le montant va décrescendo. Il y aussi que lorsqu’un média sollicite l’aide et que le montant à lui allouer est insignifiant que vous voulez? Pour faire le dossier, vous dépensez par moins de 300 mille et qu’après on attribue une modique somme de 300 mille vraiment il y a de quoi se demander pourquoi toute cette peine. Il y a une chose qui est claire et simple, au premier ministère le dossier sorti des états généraux est toujours dans les tiroirs et le ministre d’État le Pr Jacques Fame Ndongo était le président du comité scientifique. Il était clair qu’un fonds BDE développement des médias devrait être mis en place. Même les 140 millions pour 54 dossiers reçus mais, il est vrai que nous faisons dans une mission d’éducation et d’information, et l’État devrait prendre ses responsabilités en apportant cet appui qui est nécessaire à la profession ».
D’après François Mboke, DP Diapason et président du REPAC (réseau des patrons de presse du Cameroun),« cette session se tient et nous nous en félicitons car le ministère nous a conviés à la cérémonie d’ouverture. Curieusement, nous voyons que les engagements pris par le Premier Ministre Chief Dr Joseph Dion Ngute n’a pas tenu ses promesses. Nous constatons que c’est le montant de 140 millions reste maintenu comme l’année dernière. Je tiens à rappeler qu’il y a de cela quelques années 4 à 5 ans, l’aide était au dessus de 400 mille. Comme tout autre activité professionnelle, la presse a besoin du soutien des pouvoirs publics pour donner une bonne information en temps réel en qualité et en quantité, cela ne se faire autrement ».
Kisito Ngankak, secrétaire technique et directeur du développement des médias privés et de la publicité au Mincom au MINCOM a précisé:« Nous travaillons sur la base des textes qui encadrent le dossier comme l’emploi décent, en conformité avec le fisc, la CNPS et socialement responsable. Il y a aussi des critères d’ordre professionnels liés à la régularité et à la qualité des productions. On essaie d’appuyer les entreprises qui font les efforts d’être présents dans les kiosques physiques et numériques car désormais ceux qui sont distribués par la modalité électronique sont pris en compte. Il est important de souligner pour qu’on sache que le ministère de la communication prend en compte les difficultés auxquelles sont confrontées la presse face à la difficulté d’imprimer tous les jours selon la périodicité. Selon les critères, on les classe en 1ère catégorie, 2ème ou 3ème ainsi certains peuvent être éliminés ou tolérés. Ainsi, un rappel à l’ordre est fait au promoteur pour correction ou complément d’informations. L’enveloppe de cette année reste à 140 millions et nous avons reçu les dossiers même au-delà des délais afin de favoriser l’accès au plus grand nombre ».
Clément Noumsi







