
Surveillance permanente des marchés
Des stocks de riz saisis et un centre d’enfûtage de gaz mis sous scellés à Yaoundé
Cette initiative du ministère du Commerce à travers la délégation régionale pour le Centre, rentre dans le cadre de la poursuite de ses missions régaliennes de protection des consommateurs.
Selon les termes d’un communiqué de presse du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana du 12 avril 2024, le nouveau prix du riz au consommateur à compter de la date indiquée au consommateur final qui était de 550 FCFA /kg pour ce qui est de la ville de Yaoundé, connait une baisse significative .Riz indien au titre du quota spécial de 190.000 tonnes : baisse des prix comprise entre 70 et 90 f CFA/kg. En ce qui concerne le riz 25 % de brisure (nouveaux prix) Douala : 22.250 FCFA /sac de 50 kg, soit 445 FCFA /kg. Ville de Yaoundé : 23000 FCFA/sac de 50 kg ; soit 460 CFA /kg. Pour ce qui est du riz 5% de brisure (nouveaux prix) : Douala : 23.500 FCFA/le sac de 50 kg, soit 470 FCFA /kg, Yaoundé : 24000 f CFA /sac de 50 kg, soit 480 FCFA/kg. Riz pakistanais : baisse des prix comprise entre 20 et 50 f CFA/kg.
Le riz de 25 % de brisure (nouveaux prix) Douala 24250 f CFA /sac de 50 kg, soit 485 f CFA /kg, Yaoundé 25000 f CFA /sac de 50 kg, soit 500 FCFA /kg, Riz 5% de brisure (nouveaux prix) Douala 26000 f CFA /sac de 50 kg, soit 520 f CFA /kg ,Yaoundé :26500 f CFA /sac de 50 kg ,soit 520 f CFA /kg .En ce qui concerne le riz thaïlandais ;baisse des prix comprise entre 15 et 50 f CFA. Les nouveaux prix du riz 25 % de brisure (nouveaux prix) Douala 24500 f CFA /sac de 50 kg, soit 490 f CFA /kg, Yaoundé 26750 f CFA /sac de 50 kg, soit 535 f CFA /kg. Ce communiqué indique que la même baisse des prix s’applique, due proportion, sur l’ensemble des autres villes du pays, en tenant compte de l’incident du coût du transport.
Après les vérifications faites par les éléments de la délégation régionale du commerce pour le Centre, il en ressort que certains commerçants tardent à les mettre en application sous prétexte des anciens stocks. Raison pour laquelle les magasins de quelques adeptes de pratiques illicites sont mis sous scellés et des produits saisis. À la faveur de l’opération musclée conduite ce jeudi 18 avril 2024, Romuald Ombede Nama le délégué régional du commerce pour le Centre à Yaoundé a apporté des clarifications : «Les nouveaux prix du riz ont été publiés il y a quelques jours .Nous ne pouvons avoir deux prix sur une même qualité de riz. Partout où les prix ne sont pas respectés, nous avons procédé à la saisie réelle. Les équipes restent sur le terrain en surveillance permanente. Certains commerçants respectent les prix. Les consommateurs doivent être rassurés que le gouvernement est entrain de veiller à ce que les effets de l’inflation soient atténués .Ce n’est pas aux contrôleurs des prix d’être derrière tous les commerçants, les consommateurs sont invités à dénoncer toutes infractions au numéro vert « 1502 ». Qu’ils nous donnent des informations par rapport à toute action illicite nous allons faire le travail ».
Tromperie sur la marchandise
En dehors du riz, le gaz était aussi ciblé par cette opération d’assainissement. À ce sujet, le délégué explique qu’il s’agit d’une dénonciation portée à l’attention du ministre du Commerce. Les consommateurs qui se plaignaient régulièrement des cas des bouteilles de gaz qui ne durent pas quel que soit la marque achetée. Sous l’assistance de la gendarmerie nationale, les brigadiers ont découvert que les préjudices que subissent les consommateurs proviennent du centre d’enfûtage de gaz mis sous scellés hier à Yaoundé. « Ce centre d’enfûtage s’est arrogé le droit d’enfûter les bouteilles des autres concurrents, les quantités chargées sont inférieures à celles déclarées. C’est ce qui a poussé nos équipes à le mettre sous scellés …il y a des bouteilles qui appartiennent à d’autres marqueteurs. C’est ce qui nous a poussés à mettre cette structure sous scellés en attendant que la hiérarchie nous donne la conduite à tenir », a déclaré Romuald Ombede Nama .
Aussi va-t-il poursuivre : « Il y a tromperie sur la quantité .Les quantités chargées sont inférieures à celles déclarées.Ca crée un préjudice énorme aux consommateurs. Quand quelqu’un est chargé de vendre un produit préemballé, le prix affiché sur l’emballage doit correspondre au prix réel à défaut, il y a tromperie sur la quantité, nous sommes là pour tordre le coup à ce genre de braqueur d’une autre qualité ». A en croire la capitaine marie Bernard Nyangono chef de bureau au SED, «on a trouvé des bouteilles de gaz très mal conditionnées, en plus, ils enfûtent les bouteilles d’autres marques. On a des amendes infligées par le ministère du Commerce prévues par la règlementation en vigueur. Le conditionnement de ces bouteilles de gaz met en danger la vie des consommateurs, les bouteilles ne sont pas hermétiquement fermées, outre cela, le pictogramme qui peut nous renseigner sur le produit transporté et sur sa dangerosité n’est pas indiqué sur le camion qui transporte le produit ».
J.K