Filière cacao
La jeunesse de Ngat-Bane réitère sa détermination à demeurer dans l’agriculture
C’est la confirmation faite ce mercredi 16 octobre 2024 à Ngat-Bane dans le département du Nyong et So, o région du Centre .C’était au cours de la cérémonie de ventes-groupées de cacao à l’initiative de Jean Marie Abessolo Bitomo, chef cellule de Budget et de Matériel au Mincommerce par ailleurs promoteur du Gic Entre Nous Plus ».
« Je suis si fier de travailler le cacao aujourd’hui. Car, nous sommes à un prix tellement élevé 3400 ou 3550 FCFA à un prix tellement élevé vraiment, C’est un prix que même nos feu parents n’ont jamais rêvé.Ca veut dire que même si ça rechute aujourd’hui, nous allons toujours rester fiers .Nous la jeunesse camerounaise, nous allons toujours demeurer dans l’agriculture comme l’avait demandé le président de la République Chef de l’Etat dans l’un de ses discours», a confirmé Mbarga Michel Alain dit honorable Valérie.
Cette opération de ventes-groupées organisée sur instructions du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana qui bénéficie de l’accompagnement de la gendarmerie et de la police, a pour particularité l’implication des banques : « Nous sommes-là pour une sensibilisation. Nous voulons augmenter nos membres, encourager l’épargne dans les communautés. Nous sommes ici en promotion pour demander aux cacaoculteurs d’ouvrir des comptes d’épargne chez nous. C’est pour faciliter la bancarisation, pour emmener les membres du « Gic Entre Nous Plus », à garder leur argent chez nous et le moment venu, prendre pour investir. Nous gagnons en fonds que nous pouvons redistribuer sous forme de crédits .Nous sommes en train de travailler avec les cacaoculteurs et les accompagnons en termes de produits phytosanitaires, les produits phytosanitaires .Et ils remboursent le moment -ci. Nous voulons qu’ils apprennent à mettre leurs fonds en sécurité», précise le DGA du Mufid Mbalmayo, Félicité Bekolo .
L’opération a bénéficié du soutien de l’Office National du Cacao et du Café (ONCC) représentée par Lucie Nicaise Mbah épouse Sabate contrôleur des produits à la régionale du Centre qui justifie l’implication de sa structure : « Le rôle de l’ONCC est d’abord de s’assurer de la qualité du produit à vendre.
Poursuite de l’amélioration de la qualité
Notre cheval de bataille, c’est de lutter contre la pauvreté en milieu rural. Nous encadrons les populations lorsqu’on vient dans les marchés en contrôlant la qualité des produits à vendre, mais aussi en les édifiant sur le planning. C’est-à-dire sur la façon dont ils vont utiliser leurs revenus dus au cacao. Le producteur doit savoir planifier pour vivre décemment pendant les périodes de vaches maigres .Pendant la campagne, on voudrait qu’il fasse des épargnes pour prévoir les achats des intrants, les inscriptions des enfants à l’école, ça fait qu’il ne soit plus à la merci des coxeurs qui viendra lui proposer des finances. Notre soutien c’est aussi en termes d’accompagnement pendant les périodes d’inter-campagne via les sessions de formation. Si on n’a pas un bon leader, on ne peut pas réussir. Nous avons de la chance d’avoir un leader M. Bitomo qui donne vraiment toute son énergie .Il apporte aux producteurs ce qu’il faut. Merci à M Bitomo .Nous lui disons d’aller dans la même lancée ».
Amougou Atangana Pierre un planteur dénonce le caractère volatile des prix, tout en appréciant les ventes -groupée plutôt avantageuses.Cette organisation poussera les enfants bendskineurs (conducteurs de motos) dans les villes à retourner créer les plantations dans les villages. Les populations jouissent des services d’un centre de santé qui en dehors de la prise en charge, sensibilise les populations à s’y rapprocher en cas de besoin .Conscient de l’importance des prix, l’acheteur Pauline Tchouala représentante de SIC Cacao et de Barry Callebaut Cameroun dévoile s’en explique : «Si c’est arrivé à 3350 le Kg, je ne dois pas le cacher aux planteurs qui sont mes partenaires c’est aussi une manière de les encourager. Je les exhorte à s’inscrire à la certification. Car, à partir de 2025, il ne sera plus possible d’acheter du cacao non certifié ».
Le promoteur en a profité pour relever la particularité de cette sixième opération : « L’une des particularités c’est l’augmentation du tonnage. On a dépassé 8 tonnes. Nous sommes à 3350 FCFA à Mbalmayo .Le regroupement vaut la peine. Pour la sécurisation de l’épargne, la MUFI est là pour créer les comptes et sécuriser les planteurs. Que de rentrer avec de l’argent à la maison, dès que vous avez été payés, vous remettez l’autre à MC2.Chaque planteur subit un prélèvement de 125 FCFA/KG pour l’achat des fongicides, les engrais, la formation, le transport et la manutention, le fonctionnement .Nous avons commandé des séchoirs traditionnels. On est dans la fabrication des caisses pour les Gics et par localité et à la fin tout le monde pourra sécher », a déclaré Jean Marie Abessolo Bitomo président de la sous-section RDPC.
Rappelons que les producteurs de cacao en ont profité pour s’approvisionner à vil prix en produits de première nécessité et de grande consommation dans le cadre des ventes promotionnelles organisées par le ministère du Commerce visant la traduction en acte concret de la politique gouvernementale de lutte contre la vie chère définie par le président de la République et Chef de l’État S.E Paul Biya mise en œuvre par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Joseph Kapo de retour de Ngat-Bane