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DIRECTION DE L’INFORMATION & COMMUNICATION
Communiqué de presse Numéro : 227/2024 Date : 19 Décembre 2024
Lieu : Johannesburg, Afrique du SudVers la pérennité du Fonds pour la Paix de l’UA : Priorité à la mobilisation stratégique des ressources et au renforcement de la gouvernance
Le Fonds pour la Paix de l’Union africaine poursuit sa progression à la suite de l’atelier inaugural des parties prenantes, qui a réuni des acteurs clés de l’ensemble du continent. L’événement a mobilisé le comité d’experts des quinze ministres des finances de l’Union africaine (UA), le Département des Affaires Politiques, de la Paix et de la Sécurité (PAPS), le Département des Finances de l’UA, le Cabinet de la Vice-Présidence de la Commission de l’UA, ainsi que les principales institutions financières multilatérales telles qu’Afreximbank et le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD). Sous l’égide du Secrétariat du Fonds pour la Paix, cet atelier a marqué une étape significative dans l’amélioration de la gouvernance, de l’efficacité opérationnelle et de la durabilité à long terme du Fonds.
Cette rencontre a servi de plateforme de collaboration pour les partenaires, qui ont pu s’engager dans un dialogue constructif axé sur l’avancement de la mission du Fonds pour la Paix, qui vise à soutenir des initiatives africaines durables pour relever les défis de la paix et de la sécurité. Les parties prenantes ont abordé ensemble plusieurs priorités essentielles pour l’avenir du Fonds.
Les participants ont notamment finalisé le cadre du groupe d’évaluation indépendant (GEI), qui respectera les normes les plus strictes en matière de responsabilité, de contrôle et de transparence, renforçant ainsi la confiance et la crédibilité des opérations du Fonds.
En outre, ils ont affiné le projet de stratégie de mobilisation des ressources, une feuille de route axée sur la pérennisation du financement du Fonds pour la Paix afin de répondre efficacement à l’évolution des besoins de l’Afrique en matière de paix et de sécurité. Par ailleurs, l’atelier a permis d’intégrer des contributions techniques sur la mise en œuvre de la politique de diligence raisonnable et de conformité récemment adoptée par le Fonds pour la Paix, un outil essentiel pour renforcer la gouvernance et l’intégrité opérationnelle du Fonds.
Lors de l’atelier, Mme Dagmawit Moges, Directrice du Fonds pour la Paix de l’UA, a souligné l’importance des partenariats dans la réalisation des objectifs ambitieux du Fonds. Elle a rappelé que le succès du Fonds repose sur une appropriation collective et une collaboration active entre un large éventail de parties prenantes, notamment les États membres de l’UA, les institutions financières multilatérales, le secteur privé, ainsi que les partenaires régionaux et internationaux.
« Les résultats de cet atelier des parties prenantes dépassent le cadre du Fonds pour la Paix de l’UA. Ils ont des répercussions sur l’ensemble du continent et contribuent à accélérer les progrès de l’Afrique vers la réalisation de l’Agenda 2063. Ils trouvent un écho sur l’ensemble du continent et contribuent à accélérer les progrès de l’Afrique vers la réalisation de l’Agenda 2063. En exploitant des mécanismes de financement de la paix innovants et sous responsabilité africaine, nous pouvons non seulement prévenir les conflits, mais aussi instaurer des fondements solides pour une paix et un développement durables », a déclaré Mme Moges.
L’atelier a alterné entre des présentations enrichissantes, des séances de travail approfondies et des délibérations prospectives. Les parties prenantes ont exprimé leur appréciation pour cette plateforme, reconnaissant sa valeur dans la création de synergies et l’alignement des efforts entre les partenaires clés. L’échange dynamique d’idées et de perspectives a été largement salué comme une démarche cruciale pour faire progresser le Fonds.
S.E. Pahimi Padacké Lipelba, Président du Comité des Quinze Ministres des Finances (F15) : « Nous saluons les progrès significatifs réalisés par le Fonds pour la Paix de l’UA dans la mobilisation des ressources et son engagement constant auprès d’un large éventail de parties prenantes », a-t-il déclaré. « Leur collaboration étroite avec les experts techniques du F15 témoigne d’une approche stratégique et coordonnée visant à garantir la durabilité à long terme des initiatives africaines pour la paix et la sécurité », a-t-il fait remarquer.
Les parties prenantes ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats de l’atelier, réaffirmant l’importance de l’harmonisation, de la collaboration et de la responsabilité collective en tant qu’éléments essentiels à la mise en œuvre réussie des priorités du Fonds pour la Paix.
Alors que le Fonds pour la Paix continue d’évoluer, cette plateforme représente une étape essentielle dans la mise en place de mécanismes innovants et durables pour le financement des initiatives en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique.
En mettant l’accent sur la durabilité de ses interventions, la responsabilité et l’excellence opérationnelle, le Fonds pour la Paix transforme la vision de la prévention des conflits, de la consolidation de la paix et de la stabilité à travers l’Afrique.
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