Implémentation de la ZLECAF
Le Gouvernement Togolais vient s’abreuver auprès du Cameroun
Une délégation Togolaise en mission en terre camerounaise est venue auprès du patron du commerce pour s’abreuver à la bonne source. Dans l’optique d’apprendre l’expérience du Cameroun en matière d’implémentation de la ZLECAF.
Le modèle camerounais de réussite d’implémentation de la ZLECAF suscite l’admiration de nombreux Etats du monde. L’un des exemples les plus récents est le Togo dont une délégation d’experts de la ZLECAF qui sillonne les villes de Yaoundé et de Douala dans le but de rencontrer les représentants des administrations publiques et le secteur privé ,a été reçue en audience dans son cabinet ce mardi 02 avril 2024 par le ministre Camerounais du Commerce ,Luc Magloire Mbarga Atangana, président du Comité interministériel chargé du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre de l’Accord relatif à la Zone de Libre Echange Continentale Africaine . Au cours des échanges à laquelle prenait part une délégation d’une dizaine de membres conduite par Katchali Batchassi directeur Togolais du Commerce extérieur et le représentant du GIZ , les deux parties ont échangé sur les prouesses réalisées par le Cameroun en la matière d’implémentation de la ZLECAF. Selon l’hôte du Mincommerce,« Le Togo qui a admiré la façon dont le Cameroun a géré l’Initiative sur le Commerce Guidé a dépêché une délégation au ministère du Commerce .Nous sommes là pour transmettre les félicitations du ministre Togolais du commerce pour son engagement dans la mise en œuvre de la ZLECAF et l’Initiative sur le Commerce Guidé. Et voir comment permettre au Togo d’y contribuer dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’UA ».
Le Cameroun figure sur la liste des 54 pays ayant signé les Accords y relatifs. L’initiative de l’UA de l’inscrire dans son Agenda vise à approfondir l’intégration économique continentale via la création d’un marché unique caractérisé par la libre-circulation des personnes, des biens et des capitaux. Le Cameroun et le Togo deux pays africains producteurs du Cacao et du Café, membres de l’Agence des Cafés robustas d’Afrique et de Madagascar (ACRAM), entendent mutualiser les efforts pour participer au processus qui consiste à faire de l’Afrique le continent du futur. Avec pour fil conducteur, le développement des Etats à travers la promotion des échanges intra-africains, la transformation des produits locaux et la promotion du « Made in Africa ».Avec un accent sur le démantèlement tarifaire. L’avenir du monde à l’horizon 2050 se dessine en Afrique avec de nombreuses opportunités pour les jeunes. Pour leur permettre d’en profiter le ministre du commerce prodigue des conseils : « Il faut des infrastructures de production. Suivez la révolution du cacao. C’est un appel à la jeunesse à travailler davantage. Des obstacles existent pour l’Initiative sur le Commerce Guidé. Il faut travailler ensemble, faire des regroupements ».
Prix record du Cacao
Le second centre d’intérêt de l’audience qui n’est pas de moindre importance a porté sur les raisons de l’embellie que connait le cacao camerounais à l’international (5100 CFA). Ce prix record selon le membre du Gouvernement est la conséquence des efforts entrepris par les pouvoirs publics sur instructions du président de la République SE Paul Biya, à améliorer la qualité de la fève : création des Centres d’Excellence de Traitement post-récolte, respect des règles des bonnes pratiques, intégration des jeunes.. .Revenant à la zone de libre-échange, le Cameroun qui fait partie des 7 pays choisis pour le démarrage (Ghana, Egypte, Kenya, Tanzanie, Tunisie, Rwanda) est pionnier en matière d’implémentation. Parmi ses chefs d’œuvre qui agrémente les conversations dans le monde figure la première cargaison de 20 t de résine importée sous le régime de la « Zlecaf » réceptionnée par le Mincommerce le 02 juillet 2023 en présence de l’ambassadeur de Tunisie Karim Becher , au port en eau profonde de Kribi dans le Sud en provenance de Tunis dans le cadre de l’Initiative du Commerce Guidé sous ce projet signé par 54 Etats africains et qui a bénéficié d’un tarif douanier préférentiel .Le but de façon progressive, est de réduire les taxes douanières pour stimuler les échanges commerciaux entre les Etats africains. Aux rangs des 5000 produits concernés, figurent le thé, le café, les matériaux de construction…
JK